HIEROGLYPHIC SILENCE
du 30 septembre au 9 décembre 2017
« Le monde d'Hélène Valentin n'a pas d'autre dimension que sa propre révélation… La trace du flux existentiel évoque l'eau et les rêves, et aussi les méditations orientales sur la relativité de l'être, le Tao et les nymphéas, Bachelard et Lao Tseu… J'ai regardé cette peinture en apparence si bien intégrée à son loft new yorkais et je l'ai vue non plus en termes d'abstraction lyrique ou de post painterly abstraction, mais avec mes yeux du dedans… C'est au terme de cette grande lessive des émotions que la lavandière du sentiment réussit à unir le ciel et la terre ! ».
Ces citations sont extraites d'un texte que Pierre Restany a écrit à l'occasion d'une des très rares expositions de l'artiste en France (Musée de Toulon, 1980). Peintre française (1927-2012) née à Nancy, Hélène Valentin a vécu pendant dix ans au Maroc, puis à New York de 1963 à 1989 où elle a régulièrement exposé et où son œuvre a connu, à cette époque, une large reconnaissance.
« Je rêve finalement d'un matériau impermanent, qui se transforme, impossible à retenir. L'eau ? L'eau dont je me sers pour peindre… » (Hélène Valentin, 1980).