LE PROLÉTAIRE ET LA SPHINGE
du 26 janvier au 6 avril 2013
Presque deux générations séparent les deux peintres présentés dans cette exposition.
Michel Blum (1928-1992) a élaboré, surtout à partir des années 70, dans une solitude presque totale, une œuvre “choc” où la figure humaine, déformée, monstrueuse, est conçue comme l’allégorie d’une « vérité »
– sociale, politique, idéologique et finalement existentielle – particulièrement dérangeante et douloureuse.
Benjamin Swaim (1970) fait écho aux figures de Michel Blum à travers trois imposants tableaux représentant de grandes figures “œdipiennes” dans des paysages tourmentés. Formes hybrides sexuées et fétichisées, elles nous renvoient, elles aussi, à l’énigme de leur effrayante beauté.